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Cet article traite du cas des infections à SARS-CoV-2 chez les animaux autres que l'Homme.
En début de pandémie, jusqu'en mai-, le SARS-CoV-2 chez les animaux n'a été observé que sporadiquement et « le rôle des animaux dans l'épidémiologie du SRAS-CoV-2 est encore largement inconnu »[11], nécessitant des recherches urgentes[12]. Des études de séroprévalences sont recommandées chez les animaux côtoyant les humains dans les régions touchées par le COVID-19, pour détecter d'éventuelles infections animales silencieuses (ou non) chez les animaux domestiques et sauvages ou errants (chats, furets et chiens notamment, quand ils appartiennent à des patients COVID-19)[13].
En , selon la revue Science« les primates non humains, les chats, les furets, les hamsters, les lapins et les chauves-souris peuvent être infectés par le SRAS-CoV-2 ».
L'ARN du SRAS-CoV-2 a aussi été détecté « chez des félidés, des visons et des chiens sur le terrain »[14]. À Wuhan de nombreux chats portaient le virus. Et les analyses génomiques faites dans seize fermes de visons touchées par des foyers de SARS-CoV-2 et chez les humains y vivant ou y travaillant ont montré que le virus y a été introduit par l'homme et y a évolué « reflétant très probablement une circulation généralisée parmi les visons au début de la période d'infection plusieurs semaines avant la détection (…) 68 % des résidents, employés et/ou contacts de la ferme de visons testés avaient des signes d'infection par le SRAS-CoV-2. Quand des génomes entiers étaient disponibles, les souches avaient toutes une « signature » animale, démontrant une transmission de l'animal à l'humain du SRAS-CoV-2 dans les élevages de visons »[14].
Début 2020, on sait que la glycoprotéine de pointe du SARS-CoV-2 provient d'un SARS-CoV (CoVZXC21 ou CoVZC45) et d'un β-CoV inconnu[15] (toujours inconnu fin 2020)[16].
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↑La rédaction avec AFP, « Coronavirus : 100 000 visons testés positifs abattus en Espagne », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Tracey McNamara, Juergen A. Richt et Larry Glickman, « A Critical Needs Assessment for Research in Companion Animals and Livestock Following the Pandemic of COVID-19 in Humans », Vector-Borne and Zoonotic Diseases, vol. 20, no 6, , p. 393–405 (ISSN1530-3667 et 1557-7759, PMID32374208, PMCIDPMC7249469, DOI10.1089/vbz.2020.2650, lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b(en) Bas B. Oude Munnink, Reina S. Sikkema, David F. Nieuwenhuijse et Robert Jan Molenaar, « Transmission of SARS-CoV-2 on mink farms between humans and mink and back to humans », Science, , eabe5901 (ISSN0036-8075 et 1095-9203, DOI10.1126/science.abe5901, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Jasper Fuk-Woo Chan, Kin-Hang Kok, Zheng Zhu et Hin Chu, « Genomic characterization of the 2019 novel human-pathogenic coronavirus isolated from a patient with atypical pneumonia after visiting Wuhan », Emerging Microbes & Infections, vol. 9, no 1, , p. 221–236 (ISSN2222-1751, PMID31987001, PMCIDPMC7067204, DOI10.1080/22221751.2020.1719902, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Muhammad Adnan Shereen, Suliman Khan, Abeer Kazmi et Nadia Bashir, « COVID-19 infection: Origin, transmission, and characteristics of human coronaviruses », Journal of Advanced Research, vol. 24, , p. 91–98 (PMID32257431, PMCIDPMC7113610, DOI10.1016/j.jare.2020.03.005, lire en ligne, consulté le ).